Visa et papiers pour la Nouvelle Zélande

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Partir en vacances en Nouvelle Zélande, c’est déjà toute une aventure par la durée d’avion. Mais il faut aussi préparer les papiers, et il y a des particularités pour ce pays! Je vous aide à faire le tri entre le visa, l’IVL et autres plaisirs.

Le Visa

Pour tout ce qui est documents officiels comme le visa, pour moi il n’y a qu’un endroit où se renseigner: le site des conseils aux voyageurs du gouvernement. Ce site officiel permet de recenser (entre autres choses) les conditions d’entrée dans tous les pays du monde pour les français.

En tant que français, nous n’avons pas besoin de visa si nous visitons la Nouvelle Zélande pendant moins de 90 jours.

NZeTA et IVL

Qu’est ce que c’est ?

Par contre, on a tous besoin d’un NZeTA. Il est souvent confondu avec un visa, car c’est en fait une autorisation de voyage électronique. A cela s’ajoute la taxe IVL, qui est une « redevance touristique internationale pour la protection de l’environnement et le financement du tourisme ».

Elles sont toutes les deux valables 2 ans, et utilisables autant de fois qu’on le souhaite durant ces 2 ans. Du coup, on l’a déjà pris. Comme ça, pas de stress de ne pas l’avoir à temps!

Où les avoir et combien ça coûte ?

Pour les obtenir, rendez vous soit:

Je vous conseille fortement d’utiliser l’application.
En effet, c’est moins cher:

  • Le NzeTA coûte 23$NZ sur le site, 17$/NZ sur l’application
  • L’IVL coûte 35$NZ quelque soit le support.

De plus, l’application est vraiment très très simple à utiliser. On remplit quelques infos, présente le passeport grâce à l’appareil photo, et hop il préremplit les cases! Ensuite, on se prend en photo toujours via l’application, et roulez jeunesse… Vraiment plus simple, tu meurs.

Pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec l’anglais, le site du gouvernement mets à disposition un guide traduit en français ICI. Il n’y a donc vraiment aucune raison de le faire faire par une agence ou autre…

Si seulement nos procédures administratives françaises pouvaient prendre la graine…

Délai d’obtention

Ici aussi, on a vraiment à rougir face à leur efficacité. On a reçu notre NZeTA quasiment immédiatement pour celui de Stéphane et de Raphaël.

Pour moi, ça a pris moins de 48h, mais je sais pourquoi c’était plus long: il a fallut que quelqu’un vérifie mon nom. En effet, en automatique, l’application indiquait uniquement mon nom marital. Alors que sur mon passeport, j’ai mon nom marital et de jeune fille. Du coup, pour être sûre de ne pas être bloquée, je l’ai modifiée.
Une personne a donc dû vérifier que c’était bon.

Mais même 48h, alors qu’il y a un traitement humain derrière, ce n’est rien du tout.

Attention sous Android

Sur les groupes Facebook, j’ai croisé 2-3 personnes qui se plaignaient de l’application sous Android (appli qui ne s’ouvre pas ou qui plante). A vérifier… Sous IOS par contre 0 soucis.

La fiche de renseignements

A l’arrivée, une fiche de renseignements sera à remplir.
Rien de bien méchant (à moins que vous ayez quelque chose à vous reprocher): raisons du voyage, passé criminel ou non, volonté de procéder à des activités illégales…

Bref, un papier qui à mon sens ne sert pas à grand chose!!

Le billet retour, ou billet de sortie du territoire

Comme dans la plupart des pays à présent, lorsque vous rentrez en tant que touriste en Nouvelle Zélande, vous devez fournir la preuve que vous allez en ressortir. Cela bien sûr pour éviter que les gens restent dans le pays sans autorisation…

Alors vous allez me dire, on peut toujours payer un billet retour mais finalement ne pas l’utiliser et rester dans le pays… Certes. Mais quand même, prouver que vous avez l’intension de sortir, c’est une première méthode de contrôle.

Pour des touristes lambdas, ça ne pose pas de souci. Vous avez pris votre billet retour, c’est celui ci qu’il faudra montrer.
Là où ça pose problème, c’est pour ceux qui font des tours du monde par exemple. Ils vont respecter la loi et ne pas rester au delà des 90j autorisés, mais ne savent pas forcément quand exactement ils vont sortir… Et bien oui, ils ont le temps devant eux!! Un tour du monde, c’est pour profiter du temps que l’on a, on ne sait pas toujours combien de temps exactement on va vouloir rester dans le pays! On ne prend donc pas toujours de suite son billet pour le pays suivant… On le sait bien, on y a été confronté durant notre Tour du Monde.

Si vous êtes dans ce cas, je vous conseille de lire l’article du Tourdumondiste à ce sujet. J’en parle moi même ICI.

Le permis international

Pour tout ce qui est papiers à présenter à l’arrivée, c’est tout. Maintenant, il y a les papiers qui tournent autour de cette entrée…

Celui qui me fait le plus transpirer: le permis international. Ce document, qui ressemble à pas grand chose soit dit en passant, est obligatoire pour louer un véhicule quasiment partout dans le monde. C’est une traduction du permis, pour que les autorités puissent vérifier que vous avez le permis de conduire en cas de contrôle.

Ca va faire sourire nos confrères francophones, comme les québécois… En France, pour obtenir cette fameuse traduction, il faut être patient. Très patient.

La demande est rapide. Il faut se rendre sur le site de l’ANTS, remplir un formulaire, envoyer les documents par la poste (le formulaire, photo, enveloppe, timbre). Si on suit correctement les instructions du site, pas de problème.

J’attendrai….

Là où ça pose souci, c’est le délai ensuite pour l’obtenir. Pour vous donner une idée, nous venons de recevoir les nôtres, après 5 mois de délai et 2 relances mail (impossible de les appeler, évidemment). Et je nous estimes chanceux: j’ai vu des gens les recevoir au bout de 9 mois!!

Ce qui est hallucinant, c’est que quand on se renseigne sur le net, c’est courant: entre 4 et 6 mois de délai. Le pire, c’est que sur le site, il est noté qu’au delà de 6 mois, le dossier est supprimé, quelque soit son avancement!!! Ca veut dire que s’ils n’ont pas traité votre dossier dans les 6 mois, quelque soit la raison, vous pourriez être bons pour recommencer!!! Honteux. Et dire qu’avant que ce soit centralisé, on pouvait l’avoir en 15min dans une préfecture…

Conseil donc: le demander minimum 6 mois avant votre départ!
De mon côté, ça va être simple: je le ferai refaire tous les 2 ans (il est valable 3 ans). Comme ça, pas de stress, ils auront un an pour le faire. Déprimant d’en arriver là.

Et si on ne l’a pas à temps?

Dans la plupart des pays, si vous ne l’avez pas, vous ne pouvez pas louer de véhicule (ou en tout cas vous seriez dans l’illégalité, et donc non assuré).

Mais en Nouvelle Zélande, ils ont une solution: se faire traduire le permis par un agent agréé. Ca coûte à peu près 60$NZ (34€ environ), et vous l’avez en moins de 4 jours (possibilité de l’avoir en moins de 24h en payant plus cher).
Le permis international est gratuit en France, c’est donc la solution à privilégier. Mais si jamais vous ne l’avez pas à temps, c’est la solution qu’il faut prendre.

Trouver un traducteur agréé

La traduction doit bien sûr être faite par un traducteur agréé.
Le gouvernement Néo-Zélandais affiche ICI la liste de ces traducteurs. Tout y est indiqué: mail, numéro de téléphone et site internet.

J’ai vu que le site Frogz-In-NZ, qui est une agence locale, propose également ce service ICI.

Nous ne sommes pas encore tendus niveau délai. Mais si mi Juin nous n’avons pas nos permis, nous devrons faire appel à cette solution. J’enrage déjà.

Le Visa pour le pays de transit

La plupart des gens font une escale avant d’arriver en Nouvelle Zélande (je ne sais même pas si ça existe un direct France – Nouvelle Zélande!).

Du coup, vérifiez bien les conditions d’entrée dans ce pays. Certains demandent un visa, même en transit. Pour cela, direction le site des conseils aux voyageurs.

Dans notre cas, nous transiterons par la Corée du Sud (Séoul).
Normalement, pas besoin de visa pour une escale. Mais comme au retour nous allons sortir de l’aéroport pour dormir une nuit (nous avons une escale de plus de 17h, de quoi largement se reposer), nous avons dû prendre un visa.

Les assurances

Comme toujours, pensez aux assurances.

Que ce soit assurance pour la location d’un véhicule ou assurance santé, sortez couverts! (pardon pour la blague un peu limite)
Un pépin peu vite se transformer en cauchemar quand vous n’êtes pas assurés.

Nous allons sûrement reprendre une assurance chez Chapka, qui nous avait également assuré durant notre Tour du Monde. Nous n’avons jamais eu à faire fonctionner l’assurance (et j’espère que ça va continuer!!), mais je sais qu’ils ont de bonnes couvertures. J’ai plutôt confiance.

Pour les 3 semaines, à 3, nous en aurons pour 211€.

A venir dans les prochains articles: où dormir avec son véhicule en Nouvelle Zélande et notre itinéraire!

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