Equateur: une arrivée à l’heure du Covid

Unadjustednonraw Thumb E51

En partant en Tour du Monde en pleine de pandémie de Covid-19, on savait que passer d’une frontière à une autre allait être compliqué.
La première étape n’est déjà pas simple: trouver la destination qui va bien, tant en terme de disponibilité des avions, que financier, que de condition d’entrée (tests, quarantaines…).
C’est pourquoi nous avons choisi l’Equateur comme 2e destination de notre Tour du Monde après la Polynésie: l’accès était possible via les Etats Unis, et les conditions correctes (vols pas trop chers, pas de quarantaine, test PCR possible à l’arrivée).
La 2e étape, c’est que la théorie et la pratique s’accordent bien. Et ça, on ne le voit que le jour J!

Autant notre entrée aux Etats Unis (par Los Angeles) s’est déroulée comme un charme, autant l’Equateur nous a offert quelques surprises, bonnes et mauvaises!

Le vol Los Angeles – Fort Lauderdale

Pour rejoindre Quito en Equateur, nous devions faire une escale à Fort Lauderdale en Floride.

A l’enregistrement des bagages à Los Angeles, nous n’avons pas eu de gros soucis. L’employée tique au début sur le fait que nous n’avons pas de test PCR, mais nous l’informons de manière sure et appuyée que nous ferons le test à l’aéroport de Quito. Nous nous basons même sur un mail émanant de la compagnie elle-même (Jetblue), elle vérifie et constate qu’en effet c’est possible.

C’est parfait, on dépose les bagages et tout roule.

Nous sommes surpris de la qualité des avions Jetblue! C’est un low cost, on s’attendait à quelque chose de basique…
Et bien siège confortables, écrans de qualité (même s’il n’y a que des films en anglais ou espagnol…), prises USB et secteur, Wifi gratuit à bord! La grande classe!

Le vol Fort Lauderdale – Quito

La sécurité qu’on ne passe pas

Quand on sort de l’avion à Fort Lauderdale, on s’attend à devoir repasser la sécurité: vider nos sacs à dos qu’on garde toujours en cabine, les mettre sur le tapis, tout ranger à nouveau… Et bien que nenni!

En fait la sortie se fait directement au niveau des quai d’embarquement, donc pas de sécurité à passer. On est contents, on se dit que plus rien ne nous empêchera du coup d’arriver en Equateur. Oups, on aurait mieux fait de se taire.

Le billet de continuation et le Wifi de la mort

A peine installés pour attendre l’embarquement, Stéphane entends qu’on nous appelle (moi j’ai rien capté…). On nous demande notre billet de continuation. Qoué??

J’avais bien lu que parfois les compagnies aériennes demandent une preuve de sortie du territoire équatorien. Mais la plupart du temps, elles ne le demandent pas.

Etant en Tour du Monde, nous ne savons pas quand exactement nous allons vouloir sortir de l’Equateur, et encore moins vers où étant donné la situation sanitaire (bien qu’une idée se profile) !
Se basant sur l’expérience des précédents voyageurs, nous n’avons donc pas pris de billet de sortie. Et bien voilà qu’on nous la demande…

En soit c’est pas très grave. On prend nos téléphones, près à acheter un billet vers le Pérou. Latam proposant en ce moment des billets modifiables sans frais une fois, on ne prend pas trop de risques, le Pérou étant notre prochain pays normalement.

Et voilà que le wifi s’en mêle… On galère à se connecter. On demande de l’aide au personnel sur place. Réponse « pas le choix, c’est le réseau qui est comme ça, il est pas terrible ». Ok, mais on fait comment du coup??

Dans un même temps, ils vérifient qu’on n’a pas besoin de visa. Ben oui, ça non plus on n’a pas, vu que les français n’en ont pas besoin! Ils sont supris, vérifient plusieurs fois… Et oui, on a rien besoin!

On montre notre bonne foi concernant le billet de continuation, on essaie de réserver devant eux, on se bat pour y arriver… Finalement notre dossier est pris en main par la responsable. Elle voit bien qu’on n’y est pour rien. Elle appelle Quito pour avoir leur feu vert.
Après quelques minutes, elle nous fait signe, c’est tout bon ! Ouf…

On embarque à la fin, quasiment en dernier. Mais ça y est on est dans l’avion… Qui est de la même qualité que le précédent, au poil.

Arrivée à Quito

Une fois le vol terminé, nous arrivons à Quito dans une ambiance un peu particulière… Nous sommes accueillis par des hommes en blouses/masques/gants/visières, qui nous parquent en attendant de vérifier les papiers. Quelle ambiance…

Finalement ce sera plus une formalité qu’autre chose. Contrôle des papiers: OK. Prise de température: OK. Vérification du rythme cardiaque: OK.

Ils demandent le test PCR: on n’en a pas, on veut le faire à l’arrivée. Et là, grande surprise: il prend nos coordonnées, l’hôtel où on loge et nous « ok c’est bon ».
Comment ça c’est bon?? On doit faire un test pour rentrer, et rester en quarantaine le temps de recevoir le résultat pour pouvoir ensuite se balader en Equateur! On lui demande, il nous redit « Non, non, c’est bon, vous pouvez y aller ».

Ok… Ben voilà qui n’était vraiment pas prévu! A la réflexion faite, on pense que nous n’avons pas eu à la faire car il est minuit, le centre de test de l’aéroport est fermé!

De surprises en surprises, bonnes et mauvaises, nous voilà sur le territoire équatorien, enfin!
Le lendemain, nous allons dans un centre pour nous faire tester pas trop loin de l’hôtel: nous avions prévu d’utiliser le test de l’aéroport pour aller aux Galapagos qui demandent un test de moins de 96h!

Merci à Van-Nam, un lecteur et voyageur qui m’a donné l’adresse pour le faire au moins cher: 64$ au lieu des 80-100$ qu’on trouve partout.
A moi de vous donner le bon plan: rendez vous sur le site du Dr Albuja! Il faut prendre rendez vous sur le site en choisissant le lieu, et roulez jeunesse. Une nouvelle surprise nous y attends: ils ne font pas de tests PCR aux enfants, Raphaël fera un test salivaire! Il y en a qui ont de la chance…

A bientôt pour la suite de nos aventures autour du monde !

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
30 ⁄ 15 =